L’eau est une ressource vitale, mais aussi de plus en plus rare et coûteuse2. Pour préserver l’environnement et réduire votre facture d’eau, pourquoi ne pas récupérer l’eau de pluie ? Cette eau gratuite et naturelle peut servir à de nombreux usages, que ce soit au jardin ou à la maison3. Découvrez comment installer un système de récupération d’eau de pluie, quels sont les avantages et les précautions à prendre.
L’eau de pluie : une ressource précieuse à ne pas gaspiller1
L’eau de pluie est une ressource renouvelable, mais limitée. En effet, le cycle de l’eau est perturbé par les changements climatiques, qui entraînent des sécheresses ou des inondations. La demande en eau ne cesse d’augmenter, alors que les ressources disponibles sont menacées par la pollution et le gaspillage4. Il est donc essentiel de préserver l’eau douce, qui représente moins de 1% de l’ensemble des réserves d’eau sur terre5.
En récupérant l’eau de pluie, vous faites un geste écologique, car vous réduisez votre consommation d’eau potable, qui nécessite un traitement coûteux et polluant. Vous faites aussi un geste économique, car vous diminuez votre facture d’eau, qui ne cesse d’augmenter.
En effet, environ 40% de l’eau que nous utilisons ne nécessite pas d’être potable6. L’eau de pluie récupérée est douce et non calcaire7. Elle peut servir à de nombreux usages, comme l’arrosage du jardin, le lavage de la voiture, le remplissage d’une piscine, ou encore la chasse d’eau des toilettes8. Selon votre région et la surface de votre toit, vous pouvez récupérer plusieurs milliers de litres d’eau par an, ce qui représente une économie non négligeable.
L’eau de pluie présente aussi des avantages pour les plantes, car elle est légèrement acide et pauvre en minéraux. Elle convient donc parfaitement aux plantes acidophiles, comme les rhododendrons, les azalées ou les hortensias. Elle favorise aussi la croissance des plantes potagères et ornementales, qui apprécient une eau douce et non chlorée. En revanche, si vous habitez près de la mer, sachez que l’eau de pluie peut contenir du sel, ce qui peut nuire à certaines plantes.
Comment utiliser l’eau de pluie récupérée ?
Vous pouvez utiliser l’eau de pluie récupérée pour différents usages, à condition de respecter certaines règles de sécurité et d’hygiène. En effet, l’eau de pluie n’est pas potable, car elle peut être contaminée par des bactéries, des virus, des pesticides ou des métaux lourds. Il est donc interdit de la boire, de la cuisiner, de se laver ou de se brosser les dents avec. Il est également interdit de la raccorder au réseau d’eau potable, pour éviter tout risque de confusion ou de contamination.
L’eau de pluie peut servir pour :
- L’arrosage du jardin, du potager, des plantes d’intérieur ou des jardinières. Il est conseillé d’utiliser un arrosoir ou un tuyau d’arrosage, plutôt qu’un système d’irrigation automatique, qui peut favoriser le développement de micro-organismes. Il est aussi recommandé d’arroser le matin ou le soir, pour éviter l’évaporation et le lessivage des sols.
- Le lavage de la voiture, du vélo, du mobilier de jardin ou des outils. Il suffit de brancher un tuyau d’arrosage ou un nettoyeur haute pression sur la cuve de récupération d’eau. L’eau de pluie est idéale pour ce type de lavage, car elle ne laisse pas de traces de calcaire.
- Le remplissage d’une piscine, d’un bassin ou d’une fontaine. Il faut veiller à ce que l’eau de pluie soit filtrée et traitée avant de la verser dans le bassin. Il faut aussi respecter les normes de sécurité en vigueur, comme la présence d’une barrière ou d’une alarme autour du bassin.
- Les usages domestiques, comme la machine à laver, les toilettes ou le nettoyage des sols. Il faut installer un système de pompe et de filtration pour acheminer l’eau de pluie jusqu’à la maison. Il faut aussi utiliser des produits écologiques, adaptés à l’eau douce. Il est interdit d’utiliser l’eau de pluie pour la vaisselle, la douche ou le lavage des mains.
Quel type de récupérateur d’eau de pluie choisir ?
Il existe une grande variété de récupérateurs d’eau de pluie, avec des formes, des matériaux et des capacités différents9. Le choix du récupérateur dépend de vos besoins, de votre budget et de votre espace disponible. Voici quelques critères à prendre en compte :
- La capacité : elle varie de 200 à 10000 litres selon les modèles1011. Plus la capacité est grande, plus vous pourrez stocker d’eau, mais plus le prix et l’encombrement seront importants. Il faut donc adapter la capacité à vos besoins réels, en tenant compte de la pluviométrie de votre région, de la surface de votre toit et de la fréquence d’utilisation de l’eau de pluie. En général, on estime qu’un mètre carré de toit permet de récupérer 600 litres d’eau par an. Vous pouvez donc calculer le volume d’eau que vous pouvez récupérer en multipliant la surface de votre toit par la pluviométrie annuelle de votre région, puis en retranchant 10% de pertes dues à l’évaporation12. Par exemple, si votre toit fait 100 m² et qu’il tombe 800 mm d’eau par an dans votre région, vous pourrez récupérer 72 m3 d’eau : 100 x 0.8 = 80 m3 – 10% = 72 m3.
- La forme : elle peut être ronde, carrée, rectangulaire ou ovale. La forme ronde est la plus courante, car elle permet une meilleure répartition de la pression de l’eau. La forme carrée ou rectangulaire est plus adaptée aux espaces réduits, car elle se place facilement contre un mur. La forme ovale est plus esthétique, mais aussi plus chère.
- Le matériau : il peut être en plastique, en métal, en bois ou en béton. Le plastique est le matériau le plus utilisé, car il est léger, résistant, facile à installer et peu coûteux. Il existe différents types de plastique, comme le polyéthylène, le polypropylène ou le PVC. Le métal est plus solide, mais aussi plus lourd, plus cher et plus sensible à la corrosion. Le bois est un matériau naturel, qui s’intègre bien dans le paysage, mais qui nécessite un entretien régulier et un traitement contre les insectes et les champignons. Le béton est le matériau le plus durable, mais aussi le plus lourd, le plus cher et le plus difficile à installer. Il est surtout utilisé pour les cuves enterrées.
- L’emplacement : il peut être hors sol, semi-enterré ou enterré. Le hors sol est le plus simple et le moins cher, car il ne nécessite pas de travaux de terrassement. Il suffit de poser le récupérateur sur un support stable et plan, à proximité d’une descente de gouttière. Le semi-enterré est plus discret et plus résistant au gel, car il bénéficie de l’isolation du sol. Il faut creuser une fosse de la hauteur du récupérateur, et le fixer sur un socle en béton. Le enterré est le plus esthétique et le plus efficace, car il permet de stocker une grande quantité d’eau, sans prendre de place au sol. Il faut creuser une fosse de la profondeur du récupérateur, et le recouvrir d’une dalle en béton. Il faut aussi prévoir un système de pompe et de regard pour accéder à l’eau.
Comment installer et entretenir un récupérateur d’eau de pluie ?
L’installation et l’entretien d’un récupérateur d’eau de pluie dépendent du type de récupérateur choisi. Voici quelques conseils généraux :
- L’installation d’un récupérateur d’eau de pluie doit respecter les normes techniques et sanitaires en vigueur. Il est conseillé de faire appel à un professionnel qualifié, qui pourra vous accompagner dans le choix, la pose et le raccordement du récupérateur. Il pourra aussi vous informer sur les aides financières dont vous pouvez bénéficier, comme le crédit d’impôt, l’éco-prêt à taux zéro ou les subventions locales.
- L’entretien d’un récupérateur d’eau de pluie est indispensable pour garantir la qualité de l’eau et la durabilité du matériel. Il faut nettoyer régulièrement le toit, les gouttières, les filtres et la cuve, pour éviter l’accumulation de débris, de boue ou de micro-organismes. Il faut aussi vérifier le bon fonctionnement des vannes, des robinets, des pompes et des sondes. Il faut enfin contrôler le niveau et la couleur de l’eau, et la traiter si nécessaire avec des produits adaptés, comme le chlore, l’ozone ou les UV.
Récupérer l’eau de pluie est un geste simple, écologique et économique, qui vous permet de réduire votre consommation d’eau potable et de faire des économies. N’hésitez pas à vous renseigner sur les différents types de récupérateurs d’eau de pluie, et à choisir celui qui correspond le mieux à vos besoins et à votre budget. Vous pourrez ainsi profiter de cette eau gratuite et naturelle, tout en respectant l’environnement !
Avant d’aménager un système de récupération d’eau de pluie
- La récupération d’eau de pluie consiste à collecter, stocker et utiliser l’eau qui tombe sur le toit de votre maison ou de votre bâtiment. Cette eau est gratuite, naturelle et douce. Elle peut servir à de nombreux usages, comme l’arrosage du jardin, le lavage de la voiture, le remplissage d’une piscine, ou encore certains usages domestiques comme la machine à laver ou les toilettes12.
- La récupération d’eau de pluie présente des avantages écologiques et économiques. Elle permet de réduire votre consommation d’eau potable, qui nécessite un traitement coûteux et polluant. Elle permet aussi de faire des économies sur votre facture d’eau, qui ne cesse d’augmenter. En effet, environ 40% de l’eau que nous utilisons ne nécessite pas d’être potable2. Selon votre région et la surface de votre toit, vous pouvez récupérer plusieurs milliers de litres d’eau par an, ce qui représente une économie non négligeable3.
- La récupération d’eau de pluie présente aussi des avantages pour les plantes, car elle est légèrement acide et pauvre en minéraux. Elle convient donc parfaitement aux plantes acidophiles, comme les rhododendrons, les azalées ou les hortensias. Elle favorise aussi la croissance des plantes potagères et ornementales, qui apprécient une eau douce et non chlorée2. En revanche, si vous habitez près de la mer, sachez que l’eau de pluie peut contenir du sel, ce qui peut nuire à certaines plantes4.
Pour aménager un système de récupération d’eau de pluie, il faut respecter certaines étapes et certaines normes :
- Il faut informer la mairie de votre projet, car il peut être soumis à une déclaration préalable ou à un permis de construire, selon le type et la capacité du récupérateur35.
- Il faut choisir le type de récupérateur, selon vos besoins, votre budget et votre espace disponible. Il existe des récupérateurs hors sol, semi-enterrés ou enterrés, avec des formes, des matériaux et des capacités différents. La capacité varie de 200 à 10000 litres selon les modèles. Le matériau peut être en plastique, en métal, en bois ou en béton124.
- Il faut installer le récupérateur sur un support stable et plan, à proximité d’une descente de gouttière. Il faut aussi prévoir un système de filtration, pour éliminer les impuretés et les micro-organismes. Il faut également prévoir un système de pompe et de raccordement, pour acheminer l’eau jusqu’aux points d’utilisation. Il faut enfin prévoir un système de sécurité, pour éviter tout risque de confusion ou de contamination avec le réseau d’eau potable124.
- Il faut entretenir régulièrement le système, en nettoyant le toit, les gouttières, les filtres et la cuve. Il faut aussi vérifier le bon fonctionnement des vannes, des robinets, des pompes et des sondes. Il faut enfin contrôler le niveau et la qualité de l’eau, et la traiter si nécessaire avec des produits adaptés, comme le chlore, l’ozone ou les UV